Commémoration du 11 novembre

Une messe aura lieu à 10 heures à Vareilles.  Elle sera suivie de la cérémonie au monument aux morts et d'un apéritif à la mairie.

Commémoration du 11 novembre

Demain, il y aura une cérémonie sans messe pour le 11 novembre à 11h30 au monument aux morts à Vareilles, suivi d'un apéritif à la mairie.

Commémoration du 11 novembre

La commémoration du 11 novembre a eu lieu à 10h30 à Vareilles en présence de trois anciens combattants. 

Une gerbe a été déposée devant le monument aux morts.

Prends garde à la dernière

Un grand merci à Mme Mireille Jean pour cette lettre qui date de 1874, écrite par l'instituteur de l'époque à Vareilles, Mr Certes Jean Pierre, qui relate un peu l'historique de St Pierre le Vieux. 

Voici ensuite la réponse de Mr Guyot Yves qui a restauré le Cadran solaire de l'église de Vareilles concernant l'inscription "Prends garde à la dernière" qui avait disparu avec le temps mais que nous avons du coup pu réinscrire grâce à ce courrier :

La devise "Prends garde à la dernière", est habituelle sur les cadrans solaires. La dernière sous entend "l'heure" car si nous n'avons pas eu le temps de regarder le cadran solaire pendant qu'il était ensoleillé, ce n'est pas lorsque il sera dans l'ombre (après la dernière heure) qu'il faudra le faire !

Le menhir

Près du village de Mazeyrac, à l'embranchement de la route de la Garde, se trouve le menhir de Pindjechabre (ou Pinjo Chabre, l'orthographe variant selon les sources. Ce terme étant d'origine occitane et signifiant "la chèvre pendue", il devrait s'écrire "penja chabra", prononcé phonétiquement "pindjo tchabro"). 

C'est une trace de l'occupation de ce territoire par l'homme à l'époque mégalithique.

photos : M.Grèze

 

Des sarcophages

Plusieurs sarcophages en grès de « Ganigal » ont été trouvés autour de l’église et du cimetière. Ils dateraient de l’époque mérovingienne et indiquent que ce lieu servaient déjà de cimetière à ce moment-là. Ce modèle de sépulture aurait été utilisé vers le VIIIème et le IXème siècle.

On peut voir un sarcophage appuyé au mur du vieux cimetière à gauche de l'église de Saint-Pierre le vieux. Il est inscrit au titre d'objet sur la liste des monuments historiques, référence PM48000965.

photo : M.Grèze

 

L'église de Saint-Pierre le vieux

L’église de Saint-Pierre le vieux, qui donne son nom à la commune, se trouve à environ 120 mètres au-dessus du niveau de la Truyère. On y accède par la route qui relie Le Malzieu-Ville à La Garde. Elle est de style roman. Elle est en pierre de taille sauf le mur orienté à l’ouest.

A 100 mètres de l’endroit où se dresse l’actuelle église, un petit monastère aurait été construit par des moines Bénédictins. Vers la moitié du Xème siècle, il aurait été agrandi. (Les fondations de cette extension étaient encore visibles en 1865, de même que le puits utilisé par les moines, situé sept ou huit mètres en-dessous du vieux cimetière, date de rédaction de l’ouvrage où ont été trouvés tous ces détails). L’église actuelle aurait été construite plus tard, vers le milieu ou la fin du XIème siècle.

 

En 1573, le capitaine Mathieu Merle vint assiéger le Malzieu dont il se rendit maitre, ainsi que du château de Verdezun qu’il fit détruire. Il aurait assassiné 13 prêtes et le curé de Rimeize. Il aurait ensuite décidé de piller le monastère et l’église de Saint-Pierre le vieux. Les moines, avertis de cette intention, se seraient réfugiés dans les villages avoisinants. Furieux de trouver les lieux vides à son arrivée, le capitaine Merle aurait fait bruler et détruire le monastère. Il aurait également ordonné d’abattre l’église. C’est ainsi que la flèche et ses trois cloches auraient été détruites, ainsi que le mur côté ouest. À la suite de ces évènements, les moines auraient décidé de se retirer dans d’autres maisons de leur ordre. 

À la demande des habitants de Saint-Pierre le vieux, plusieurs années plus tard, un prêtre aurait été envoyé pour officier sur la paroisse. La reconstruction de l’église aurait alors été entreprise. Les pierres de taille du mur ouest épargnées par les canons de Merle auraient été utilisées pour remplacer celles des murs latéraux endommagées, tandis que les décombres du monastère auraient fourni les matériaux pour la reconstruction du mur couchant, mur qui n’est pas en pierre de taille. Le clocher ne fut pas reconstruit.

 

Plus tard, on trouva que l’église de Saint-Pierre le vieux était incommode pour la paroisse : elle était très froide en hiver et se situait à une grosse heure de marche de Civeyrac. Le village de Vareilles, quant à lui, se trouve en son centre. Une chapelle y fut élevée en 1707. Elle fut remplacée par une petite église, puis par l’église actuelle. La paroisse y a été transférée en 1846.

Aux mauvais jours de la "Terreur", l'église de Saint-Pierre le vieux aurait été vendue à un particulier. Les habitants d'Ortizet l'aurait ensuite rachetée pour le somme de 100 francs à un héritier.

L’église de Saint-Pierre le vieux a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1986 :
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00103933

sources : « Paroisse de Saint-Pierre le vieux », abbé Célestin Verdier, 1865, éditions Lacour 2011

« Ce tant rude Gévaudan », Félix Buffière

photos : M.Grèze

 

Les écoles de la commune

Dans le village de Vareilles :

En 1850, le village comptait deux écoles, une pour les garçons et une pour les filles. En 1937, une nouvelle école mixte est construite. Elle fermera en 1983.

Dans le village de Civeyrac :

En 1850, le village compte une école mixte communale. Elle fermera en 1992.

Dans le village de Mazeyrac :

En 1850, le village compte une école mixte communale. Elle fermera en 1972 faute d'élèves, mais cela ne sera acté officiellement qu'en 1981.

Dans le village d'Ortizet :

En 1850, le village compte une école mixte communale. Elle fermera en 1892.

source : "L'histoire des écoles rurales de l'ancien canton du Malzieu", Bernard Astruc, éditions La Simarre 2019, ISBN 978-2-36536-112-5